L’autre jour en feuilletant le journal dans le métro, je suis tombé sur cette publicité — que j’ai vue sur le quai un peu plus loin, sous forme d’affiche.
J’aurais pu la trouver belle, poétique. Aurais-je dû?
En vérité je l’ai trouvée troublante. Très troublante. J’ai immédiatement ressenti un goût malsain dans la bouche pendant que j’imaginais mon sang se parer de reflets métalliques et s’empoisonner lentement…
— Car ces fleurs, en fait, ont un amer parfum de mercure.
Ces lampes « à économie d’énergie » ont envahi les magasins et les demeures. Le grand public commence tout juste à l’apprendre : ces jolis tubes fluorescents miniaturisés et torsadés contiennent en fait du… mercure. Oui, ce mercure si toxique qu’on a eu tant de mal à retirer d’objets aussi banals que les thermomètres et les piles.
Qui n’a jamais cassé une ampoule? Qui recycle ses fluocompactes qui durent à peine plus qu’une lampe classique malgré les promesses des fabricants?
Lorsque je vois cette publicité, lorsque je vois ces fleurs de verre et de plastique, je sais qu’un jour ou l’autre je respirerai leur parfum métallique…
Étiquettes : écologie, environnement, fluocompacte, Hydro Québec, lampe à économie d'énergie, mercure, tube néon
30 avril 2011 à 12\1228
Mot-clefs tapés dans Google avant d’arriver sur cet article :
« mon bébé a été en contact avec le mercure d’une lampe à économie d’énergie cassée ».
Ça fait froid dans le dos, non?…
17 janvier 2012 à 11\1140
oui; mais n’oublions pas que les piles aux mercures sont maintenant interdire depuis plus de 20 ans en Europe.
n’oublions pas aussi; que le recyclage devient de plus en plus performant ! les quotas d’émission ce doivent d’être respectée.
7 avril 2013 à 23\1156
[…] Ces grilles étant en plastique, pas question d’utiliser une ampoule à incandescence qui les ferait fondre; je ne voulais pas non plus de lampe fluorescente compacte (CFL), je déteste leur lumière et elles ne durent jamais bien longtemps. […]